lundi 29 février 2016

Insurrection Féminine

Aujourd’hui, je me rends compte de choses qui ne me gênaient pas avant.

 Soyons clair, j’ai toujours trouvé que la vie pour les femmes n’était parfois pas rigolote, surtout quand les premiers rayons du soleil arrivent, que tu sors ta jupette, et que tu dois subir les sifflements et les remarques de types complètement rendus fous par le long hiver.

C’est une réalité. Et sans la nier, je ne pense pas avoir saisi jusqu’à récemment tout ce que ça sous tendait.
 
J'adore. Mais le fait qu'il faille le répéter sans cesse est un tantinet stressant...
En 2016, être une femme c’est toujours pas évident.

Du coup, ça me donne envie de revendiquer mon droit à être.

En 2016, en tant que femme blanche nous sommes probablement considérées comme la deuxième espèce la plus puissante du monde.

(La première étant les hommes, bien sûr)

Nous, les femmes nous vivons avec en tête une égalité que nous voulons, que nous prenons pour acquise. Et probablement que la plupart de temps, elle l’est.

Nous sommes dans cette situation insidieuse où il se passe des choses. On n’est pas sûre que ce soit normal, mais pas sûre que ce ne soit pas bien non plus.

Donc on ne dit rien.

En tant que « reine du monde » la femme blanche n’a pas le droit de se plaindre

 Allez quoi, des beaux exemples de réussite il y en a assez pour prouver qu’on peut être femme et pleine de succès !

Tu regardes Angela Merkel, Hillary Clinton, Coco Chanel, Lady Gaga… Toutes ces filles c’est toi meuf !

(Oui, et mon voisin c’est Chris Martin)

La femme blanche, en tant que version chromosome XX de la succes story de l’univers, n’a pas le droit de prendre de position trop prononcée sur l’égalité des genres par peur d’être taxée de féminazie.

La femme blanche qui marche, qui roule, qui vend, est une créature de velours et d’hermine qui susurre délicatement qu’elle adore Dior, qu’elle le vaut bien, elle chantonne sur sa guitare que quelqu’un lui a dit que tu l’aimais encore…

La femme blanche qui marche se fait bouffer toute crue. Elle est séduisante par son manque de menace.

Sous l’ombre de ces sentinelles de publicité, la femme blanche de base se sent bien sûr totalement non à la hauteur.

 Ben oui, des doutes et de la culpabilité et ton royaume sera bien gardé.

(Je vous parle de femme blanche depuis tout à l’heure, dans le sens où c’est ce que je suis. J’ignore tout de la réalité d’être une femme noire)

Parfois j’ai l’impression qu’en tant que (soi disant) première dame du règne humain,la femme blanche perd de sa verve, de sa capacité à remettre en question les choses établies.

Nous manquons de repères je pense. Les modèles d’empowerment qu’on nous propose sont assez inexistants.

Je me suis récemment rendue compte de l’impact social que pouvait avoir une Beyoncé, la férocité qu’elle réveillait chez les jeunes filles noires (la folie liée à son titre « Formation » sur les réseaux sociaux était un truc de dingue !) m’a fait me demander, et nous ?

L'évangile de la femme par Sainte queen B


Quelles sont nos occasions d’être une putain de femme blanche ? 

Quand est ce qu’on se sent puissante, unique, intouchable, rugissante… Je pense que la réponse est 

« quand dans ton cheminement personnel tu te sens la force de te considérer comme putain de fabuleuse ». Du coup, tu peux passer une vie sans t'en rendre compte. Une ou deux bonnes âmes qui te le rappelleraient de temps en tant seraient sympa.

La femme blanche n'a aucun droit de se plaindre car elle est assez privilégiée sur beaucoup de choses... Du coup, chacune vit sa petite histoire dans son coin, sans se douter qu'un mur plus loin, sa voisine connait les même doutes un poil existentiels. 

Le mal du sexe?

Je l'ignore, mais on peut se poser la question...

 Il est socialement admis que la femme est le penchant doux de l’homme, la courbe à ses zig zags, le chant à ses cris, la plage à sa montagne…

Et je ne suis pas franchement ok avec tout ça. Et je suis encore moins d’accord avec l’image à laquelle je devrais correspondre pour me rendre « digne d’amour et de reconnaissance ».

(AKA ce petit pincement de remise en question sur ton sexe quand tu arrives au bout d'un meuble Ikéa)

Nous sommes toutes différentes et toutes nous avons le droit de ne pas nous sentir prises dans la pression sociale dès qu’on met le nez dehors. Je veux pour toutes le droit de ne pas se définir pour plaire, mais de se plaire tout court.

Je veux pouvoir me dire que je suis féministe, sans penser que je suis une rabat joie sans humour qui a des poils sous les bras.
 
Youpie la vie!!!!

Je veux être une femme blanche, je veux être une personne respectée sans demander, une personne qui court dans le monde avec l’insouciance que tout le monde devrait pouvoir se permettre. 

Voilà, ce que je me souhaite, enfin ce que je nous souhaites!

 A toutes!

mardi 23 février 2016

Manucure d'une fille normale




Bon, moi j'adore mes mettre du vernis!

Je ne prétends pas que je suis la plus douée pour ça... Mais je sais une chose ou l'autre.

Alooors on commence!

Un petit coup de dissolvant pour se débarrasser des restes de vernis!

Hop! Un petit bain pour être propre
Ensuite, un petit produit que j'aime bien, un gommage pour enlever les peaux mortes
Ca sent bong la lavande les amis de la garrigue!
Ensuite étape hydratation, comme de bien entendu :)

Tellement beau ce packaging #love
Ensuite, on lime le tout, l'ongle est tout souple et ramolli, ça passe tout seul...
Une lime en verre c'est ta bff ongulaire pour toujours
Il est temps de commencer, on pose une base, histoire de pas s'agresser les ongles plus que nécessaire

La base de Kate Moss, oui oui!

On passe à la couleur, ici j'en ai ma claque de l'hiver et des couleurs maussades, je m'éclate en mode Grand Bleu
Couleurs de sirène oui ou oui?
Première couche... Check! Je trouve mon limage pourri. Mais qu'à cela ne tienne, on continue!
La sirène comment ça se passe, elle se ronge les ongles?



   Un peu dépitée, je me dis que je vais rajouter des détails au marqueur gel, histoire d'étoffer mon parti pris Je suis une sirène
Des écailles en stick!
Du coup, je dessine, je m'applique à faire des petits effets parure des mers...
 
Arriverions nous à quelque chose?
Ensuite, je remets une base de top coat, je laisse gentiment sécher...Et je suis ravie!!!

Enfin ça c'est en théorie.

Le lendemain, je ne vois que mes ongles en forme de vieille griffe de chien, les écailles je les trouve mal faites, ça ne va plus!

Du coup, prise d'une rage envers ces pauvres ongles, je sors mes ciseaux et clic clac claclaclaclac clic! Je débrousse tout ce qui est encore coupable!

Je repasse du bleu plus clair sur les écailles, et je retrouve des jolies fleurs séchées déco nail art.... Et BIM!



Rien à voir avec mon idée de départ, j'ai des ongles courts de courts... Mais ça va, je ne suis pas désespérée. Oserais-je même dire que j'aime bien?

Tout ça pour dire qu'en tant que fille sans savoir particulier en matière verniesque, je suis assez contente. 

Ce que j'ai appris: De la lime tu te méfieras, elle est ton amie et ton ennemie à la fois.




mercredi 3 février 2016

Liste des choses que j'aime dans ma vie en ce moment


Trouver des jolies cartes postales et les accrocher à mon mur

Penser que tout est possible

Lorsque ma filleule me sort des phrases qu'elle ne disait pas la semaine d'avant

Boire du thé en écrivant

Soigner ma peau et voir des améliorations de jour en jour

Prendre un café chez Starbucks le mercredi matin

Savoir que je n'ai pas beaucoup d'argent, mais que au moins c'est le mien

Ne plus manger de sucre, parce que le docteur me l'interdit, ça me responsabilise

Hello la maso du coin...

















Voir que mon appart est propre et sent bon quand je rentre chez moi

Cuisiner des choses selon ma petite inspiration, sans recette!

Dessiner des origamis

Dessiner tout court d'ailleurs

Jouer à The Wolf Among Us un super jeu vidéo que mon brother in law m'a conseillé et qui est une tuerie

Passer au travers des virus et voir les gens malades (non j'exagère mais je résiste drôlement bien)

Ecrire des choses de bout en bout




lundi 1 février 2016

J'en ai de la chance!

Tellement de beauté dans une paire de chaussettes... C'est presque émouvant. 

Merci la soeur, je penserai à toi en marchant!


dimanche 31 janvier 2016

Ma peau va mieux

Salut!


J'espère que vous allez bien les amis. Moi j'ai eu un weekend éprouvant. #truestory

Mais bon... Après avoir pesé le pour et le contre de me lamenter sur tout ce qui ne va pas chez moi et dans ma vie, je me dis que à quoi bon, autant parler de ce qui va pas trop mal.

Du coup, vous souvenez vous du produit que j'avais commencé à utiliser il y a 10 jours pour enfin en finir avec l'acné?

Oh! Là haut dans le ciel! C'est un oiseau? C'est un avion? Mais non... C'est Boufbouton le terrasseur d'acné!!!

Rayon anti sébuuuum!!!!

Donc, du coup, mon fameux suceur de sébum, Sébuprep (je ne touche rien sur cette "pub" hein, genre qui sait?) de la gamme Environ, commence peu à peu à me révéler ma peau à elle même.

J'avais oublié que je n'étais pas supposée peler 365 jours par ans, tout en brillant comme une petite ampoule à d'autres endroits! J'ai la peau douce comme un beau cuir les amis!

J'aime.

Bon, après c'est un travail de longue haleine, la peau a beau s'être grandement améliorée, les boutons sont toujours là. Mais ils se sentent menacés, je peux le dire.

J'ai bon espoir d'enfin leur foutre la claque magique que l'âge adulte a apparemment trouvée totalement non nécessaire de leur mettre.

Donc... Bientôt...

Votre boutonnard a évolué en Potouttclean







mercredi 27 janvier 2016

Seum city

Il est de ces journées où le monde entier te crie que Oh, doucement!

Ces journées là, la coupure que tu t'es faite au doigt la veille a gonflé, rougi et t'élance douloureusement. Ces journées là, la petite blonde de presque trois ans qui t'appelle Marraine, sort de la sieste, le regard vide et buté. Elle s'installe sur le divan et fixe le vide comme s'il n'y avait rien à vivre de bien.

Tu réalises alors. Tu réalises la peur de parfois te tromper. De croire au monde, alors qu'il n'y a peut-être même pas de monde. Tu sens en toi que malgré tout ce que tu tentes, tu n'auras jamais la certitude que ce que tu es en train de faire est de réussir ta vie.

Les rebelles c'est des cons. Ils font que se faire remarquer. Et parfois c'est pesant de marcher dans la gadoue hors des sentiers battus. Tu aimerais avoir un endroit à toi, un endroit sans peur, sans reproche, où tu sais que même si là, c'est pas l'extase, c'est juste un mini pixel sur l'énorme grande image du monde...

Je regarde sans voir, je vis par désespoir,
L'haleine qui ne souffle plus, le coeur qui pompe le vide,
Le corps devient livide de ce qu'on a trop vu.

Ramène toi le son, ramène toi le sang!
Faites revivre le feu des folies féériques,
qui dansaient silencieuses et calmaient ta panique.

Si je clos mes paupières, lourdes comme de la pierre,
Si j'avale ma langue, qui glisse comme une anguille sur
le tortueux dédale du parvis de la vie, 
Je trouverai peut-être, une niche, une bouée
pour dire que oui, je sais, ma vie est toute trouée,
je vis sur du papier qui panique de mes maux qui ne trouvent pas
d'échos aux propositions pâles, du destin qui s'emballe,
sans jamais, oh jamais, mais non vraiment jamais,
me glisser de réponses sur qui sont les pétales et sur qui sont les ronces.

Tu vois, je poétise moi. C'est ça que je fais quand ça pas de trop... Quand ma petite pensée ne trouve pas de mots.

On a fait quoi de mal au monde mes rêves et moi? Parce que souvent, on se retrouve à sérieusement se le demander...

T'as vu? J'encaisse...